Raoul BRIQUET 1875-1917
Il est né à Douai le 4 novembre 1875. Avocat, docteur
en droit, inscrit très jeune au parti socialiste S.F.l.O., il
fut
choisi comme conseiller par le syndicat des mineurs du Pas-de-Calais.
Le professeur au collège libre des sciences sociales.
Il développa de nombreux thèmes : la formation du droit ouvrier, le code du travail, le syndicalisme et l'ordre public. la protection et l'organisation du travail, l'assurance sociale. l'actionnariat ouvrier et le pacifisme social, la coopération ...
Le député.
Déjà conseiller général du Pas-de-Calais, il est élu le 8 mai 1910 député dans la l ère circonscription d'Arras. Il est réélu au 2 ème tour le 10 mai 1914 dans la même circonscription. A la tribune il défendit chaudement la liberté syndicale et lutta pour l'amélioration de la condition ouvrière.
Son activité fut remarquable dans des commissions de la Réforme judiciaire, de l'armée, de la révision des lois électorales.
Sa fin tragique.
"Au mois de mars 1917. il se rendit en compagnie de son collègue Albert Tailliandier dans le Pas-de-Calais pour visiter leur circonscription respective qui venaient d'être libérées et distribuer des secours aux populations. Cette mission avait été conférée symboliquement à ces deux députés d'opinion politique opposée. Ils s'étaient réfugiés pour y passer la nuit du 25 à la mairie de Bapaume restée seule debout parmi les ruines de la ville. Mais les Allemands, avant de se retirer, avaient placé dans le sous- sol de l'édifice une bombe à retardement qui explosa cette même nuit, les ensevelissant sous les décombres. A la séance du 30 mars 1917. le Président Paul Deschanel prononça l'éloge funèbre des deux victimes, rempli d'émotion."
(Le dictionnaire des parlementaires).
Le 22 novembre 1920. le Conseil Municipal de Bruay honorera sa
mémoire
et donnera à la rue des Alouettes le nom de Raoul Briquet .Le 7
mars 1924 le Conseil municipal de Bruay votera une subvention de 500
francs
pour participer à l'érection d'un monument
Briquet-Tailliandier
à Bapaume.
L'essentiel est de garder libre sa
pensée